e n’aime pas mettre en opposition les sexualités.
Tout ne se réduit pas à quelques cases dans lesquelles il y aurait un
programme « imposé » ! Personnellement, je suis pour le programme
"libre"... ;-).
Notre érotisme et notre sexualité nous sont propres, ils se nourrissent de notre histoire et de nos rencontres.
Si j’aime certaines « douceurs » » affiliées à l’univers D/s, il y a
beaucoup d’autres pratiques (dans cet univers) qui ne m’attirent pas,
tout comme d’un autre coté, j’adooooooooooore passer du temps au lit
enlacés avec la femme qui m’attire.
Bon je ne vous cache pas que je suis un rustre animal, un peu bestial
parfois, mais j’aime aussi la tendresse et la complicité car je ne
saurai concevoir une relation sur la durée sans cette dimension.
Je réclame le droit à l’érotisme "libre" et à la Romantique Perversité, dont je veux être le président ! ;-)
Moi romantique pervers, je sais que tout est possible quand l’envie et le plaisir sont partagés,
Moi romantique pervers, j’aime le plaisir dans les contrastes et les
paradoxes, j’aime les équilibres funambules ; excitation/honte,
l’envie/Appréhension, douceur/sévérite.
Moi romantique pervers, je sais que le plaisir est physique mais qu’il
est cérébral avant tout et que les deux ne sont pas dissociables. Je
sais aussi que chacun a ses mystères en matière de plaisir physique tout
comme en matière de nourriture cérébrale.
Moi romantique pervers, j’ai une nature dominante mais je pense que la
domination ne se réduit pas à entailler la peau avec une roue de
wartenberg, c’est pour moi, juste l’envie d’être le guide, celui qui
initie, dirige, surprend, suggère, demande, exige, dans les limites du
plaisir partagées.
Moi romantique pervers, je fais la différence entre une femme soumise et
une femme qui se soumet. C’est la deuxième que je convoite au prix du
meilleur de ce que je peux lui offrir. Je sais que cette femme, qui a
souvent un caractère fort et indépendant aime, parfois, (quand on sait
lui en montrer le chemin) lâcher prise et s’abandonner à celui qu’elle a
choisi…
Moi romantique pervers, je sais que la sexualité évolue au cours d’une
vie et qu’il ne faut jamais dire "jamais", je sais aussi que les
fantasmes des uns sont le grotesque des autres mais qu’au final il faut
se garder de tout jugement, car en matière de sexualité, il n’y a jamais
de vérité absolue.
Moi romantique pervers, j’aime la glace à la vanille mais aussi au
chocolat ! mais ce que j’aime avant tout, c’est : suggérer, demander,
exiger, caresser, convoiter, tirer les cheveux, fesser, embrasser,
gifler, laver, habiller, déshabiller, sermonner, guider, bâillonner,
murmurer, attacher, frôler, fouiller, sodomiser, contraindre, cravacher,
baiser, sucer, goder, plugger, entraver, surprendre, provoquer,
embrasser, exhiber, téter, menacer, récompenser, corriger, bercer,
infantiliser, câliner, consoler, encourager, maîtriser…
Et ma gourmandise est grande comme le ciel alors je peux vous dire que
des plaisirs pour l’assouvir, j’en ai autant que les étoiles !!!
Moi romantique pervers, Je sais que ce que je décris ‘parle’ à certains
et reste ‘obscur’ pour d’autres et c’est normal puisque nous ne
concevons les choses qu’au travers de nos propres expériences. Tout le
monde ne peut pas savoir (par exemple) que je suis extraordinaire !!! ;D
Alors pourquoi vouloir mettre en opposition les genres quand il n’y a là
qu’un continuum entre plusieurs extrêmes (bien théoriques et
réducteurs) et que chacun a sa propre nature, ses propres zones
érogènes, ses propres « petites histoires » fantasmatiques... bref, son
propre univers !
W